Pour répondre à certains d’entres vous, je vais essayé de faire plus simple. Je reprend sur le réalisateur russe Tarkovski. Ces films comme Endreî Roublev, Stalker, le Sacrifice, etc, ont déjà intégré le Divin dans l’ordre du monde. Hommes et femmes en sont pétris comme dans la glaise. Donc, à mon avis, il va plus loin dans la recherche de la vérité de ses personnages confrontés aux questions essentielles de la vie. Pasolini aussi avec « Théorême », qui pourtant se déclarait athée, intègre dans son personnage principale, une sorte de saint renversé, l’idée qu’il puisse être d’essence divine. Lui aussi avait fait ce choix d’où l’extraordinaire ampleur et épaisseur des personnages non enfermés dans des psychologies qui n’en finissent pas de s’étirer. Pour Bergman et Antonioni, attention que je respecte, on voit qu’ils jouent avec leurs personnages qu’ils maltraitent comme une chose pour en sortir ce quelque chose qui parait sonner juste. Pour moi, il y a une immense imposture de la part de ces deux grands. Car même Pasolini ne sachant pas, avait intégré par honnêté intellectuelle, l’idée que le divin pourvait mouvoir tous les êtres pour le salut de chacun. On voit bien aujourd’hui le résutat. Tous les films sont fait sur le même mode style Bergman et Antonioni. Tous sont enfermés dans un bocal avec une caméra dedans. Enregistrant bêtement mais avec talent tout ce qui se dit ou ne se dit plus. Comme si Freud avait gagné sur Young. Je ne peux être plus clair. Pour ce qui est des films d’auteurs ennuyeux. Cela vient du cinéma en lui-même, qui ne peut à lui tout seul intégrer toutes les dimensions de l’existence et que la vérité n’est pas de son ressort. Et à celui qui s’y risque comme réalisateur, il a intérêt à être trés bon. Touché par la grâce ! Pour ce qui est de Kurosawa. Ces films sont plus régit dans un ordre sacré, plus indéfinissable et donc facilement filmable dans une image esthétique. Pour répondre à la parole libre et de ne pas séparer les gens. Voilà mon impression. Si il exite un point, une vérité à trouver pour l’ensemble du genre humain mais qu’une partie infime seulement s’y intéresse, la séparation est inévitable entre ceux qui ont décidés de marcher sur une route qui les dépasse et ceux, que seul un film distrayant, bien fait et qui ne mange pas de pain satisfait. Et on vit à une époque où on a oublié le prix des choses les plus élémentaires et essentielles. D’où cette angoisse que je vois aujourd’hui face à l’instabilité à nouveau grandissante de ce monde. Rien n’est acquit, tout se dérobe et tout est toujours reconquérir. Seul le Divin est stable. Voilà ce que voulait dire Tarkovski. Et notre condition içi-bas est de vivre cette expérience, perçu différemment selon les êtres ou carrément occulté pour le plus grand nombre. En tout cas, encore merci de vos remarques.