Félicitations à l’auteur pour cet article, qui représente un effort de recherche, d’analyse et de vulgarisation.
A l’appui de la notion de "bouc émissaire", je constate actuellement que nos "autorités", déclarent qu’il faut rechercher les responsables de la faillite des établisements bancaires ... pour ne pas avoir à remettre en cause le système ultralibéral lui même.
D’autre part, si, comme vous le soulignez, le changement passe d’abord par l’information de la majorité d’entre nous, il serait illusoire de penser que le pouvoir n’a aucun moyen d’action ou de réaction .
Tout d’abord, et de plus en plus ces dernières années, au travers d’hommes d’affaires très impliqués, il prend le contrôle des grands médias, s’assurant ainsi de la circulation de l’information. "Tout ce qui ne passe pas au 13h n’existe pas" est le crédo.
Pour combien de temps encore la liberté d’expression sur internet ?
Ensuite, il s’assure de la "fidélité" du maximum de personnalités politiques, de tous bords, qui votent des décisions, qui vont invariablement à l ’encontre de la volonté populaire (TCE, intervention en Afghanistan...).
Toujours, il utilise les bonnes vieilles ficelles qui consistent à multiplier les "écrans de fumée" médiatisés pour détourner l’attention des vrais problèmes et surtout le "diviser pour régner" qui est le crédo de tout gouvernant depuis l’empire Chinois. Riches-pauvres, salariés-chomeurs, salariés du privé-fonctionnaires... etc... etc.
Ensuite, lui restera toujours le recours à un autre 11/09, aux USA ou ailleurs, qui lui permettra d’installer un ordre militaire et d’achever de supprimer les libertés individuelles ou collectives qui resteraient encore...
Alors ? je n’ai pas de solution miracle, mais les citoyens qui ne veulent pas vivre dans des états devenus totalitaires, dirigés par les cartels économiques, doivent communiquer, se rencontrer, s’unir, prendre ainsi conscience de leur nombre et de leur force.
Toute réaction, cependant, ne peut passer que par des actes ou attitudes non violents, comme les différentes possibilités de refus de l’autorité et des décisions de l’état et de ces représentants. Les actions violentes, d’ailleurs souvent le fait de provocateurs, décrédibilisent d’abord, puis permettent au pouvoir de renforcer son controle et d’avoir une action répressive, sans limite.