Cette ruée généralisée sur des instruments financiers à risques
permettant de dégager des profits au-dessus de la moyenne est toutefois
la conséquence indirecte du vieillissement des populations !
Vous avez parfaitement raison. C’est le vieillissement qui donne la force économique et politique aux rentiers, et à ceux qui gèrent leur épargne, aux dépends du monde du travail. Par contre, je ne suis pas d’accord pour la France.
Le système de sécurité sociale français est un système de solidarité entre les générations. Rien n’impose que cette solidarité s’exerce toujours dans le sens travailleurs vers retraités. Si les retraites pèsent trop sur les revenus du travail, on peut et on doit les diminuer. Sur le principe, le système par répartition n’est pas un système par capitalisation bien que nombreux sont ceux qui le perçoivent ainsi et qu’il n’est pas très politiquement correct de parler de la sorte.
Nos retraités actuels ont pour beaucoup bénéficié dans leurs carrières de l’élan des 30 glorieuses (pas de chomages, peu de retraités à financer), lié à une prospérité qui ne reviendra sans doute jamais par manque d’énergies fossiles bon marché. Les travailleurs d’aujourd’hui ne sont absolument pas dans cette situation ultra-favorable.
Les revendications financières de nos retraités/rentiers sont insoutenables et ils faudra bien qu’ils acceptent d’y renoncer. Leur poids politique ne suffira pas à changer cet état de fait parce qu’ils ont bien plus à perdre qu’à gagner dans un conflit ouvert avec les jeunes générations.