Si cela n’existait pas, tous les psychotiques en crises aiguës (qui ne sont pas pour autant violentes pour les autres, mais toujours violentes pour le patient...) finiraient soit par se suicider (pour échapper aux voix, aux hallucinations...) soit par passer à l’acte hétéro agressif pour obéir à ces mêmes voix ou hallucinations.
Vous oubliez de parler des patients qui deviennent psychotiques, à cause de médicaments dits psychiatriques qui dérèglent leur cerveau, et dont certains finissent par le suicide.
Pour ceux qui ont pu côtoyer de près des psychotiques sans traitement, sans suivi, ils savent de quoi je veux parler. Demandez aux familles de ces patients ce qu’ils en pensent et s’ils ne se sentent pas un peu rassurés de savoir qu’en cas de crise la psychiatrie sera là pour permettre ce que la famille ne peut plus faire ...inciter aux soins.
Rassurés ne veut pas dire que ces personnes sont soignées. Juste anesthésiées, avec des effets secondaires souvent dramatiques. Et ce traitement n’empêche pas le suicide. j’ai connu deux personnes soignées en psychiatrie, qui « entendaient des voies » . elles ont fini par se suicider. L’une d’elle, une femme avait fait des études d’ingénieur en mécanique avant de tomber en dépression. Les saloperies de médoc qu’on lui a fait prendre l’ont rendue grosse,, avec des tas de problèmes secondaires, ce qui constituait un surplus de problèmes rendant son cas désespéré. Au bout d’un moment, elle a fini par « entendre des voix ». C’est donc bien les médicaments qui ont rendu cette personne intelligente et normale, psychotique. J’ai connu une autre personne dans le même cas.
Si la prise en charge par la psychiatrie peut soulager les familles, elle ne résout rien sur le fond. D’autant que la recherche là-dessus, subventionnée par l’industrie, n’étudie pas la problème par l’approche psychologique. Et les médicaments peuvent rendre des patients potentiellement bien plus dangereux qu’ils n’étaient au départ. J’ai traduit en partie un article et donné des liens plus haut. Les cas et les témoignages abondent.
Je me permets de parler ainsi pour deux raisons : j’ai pu côtoyer la psychose dans ma famille et de plus je travaille en psychiatrie (et ne vous trompez pas...je ne suis pas psychiatre donc je n’ai aucun intérêt financier dans l’histoire)
Je constate que les gens qui travaillent en psychiatrie vivent dans une tour d’ivoire et veulent ignorer la plupart des critiques. Donnez-nous vos pourcentages de réussite, reposant sur des études fiables , qu’on voit un peu vos résultats. Vos hôpitaux sont pleins de malades qui ont rechuté, osez dire le contraire.
Je ne jette pas la pierre au personnel psychiatrique, et encore moins aux infirmières, je dis simplement que la psychiatrie d’hôpital a pris un tournant désastreux dans les années 80-90.
Le traitement par camisole chimique, bien trop fréquent, ressemble furieusement au retour d’une forme de la lobotomie.
Alors critiquez si vous voulez,....mais documentez vous un peu plus sérieusement.
Je vous renvoie le compliment. Il ya de plus en plus de témoignages sur l’impasse de beaucoup de medocs utilisés en psychiatrie et de leurs effets indésirables, voire dangereux.
Je remet les liens ici :
http://www.yourlawyer.com/articles/read/10436
http://www.neuroleptic-awareness.co.uk/?Neuroleptic_Psychological_Side_Effects
http://neuroleptique.sosblog.fr/