Je ne confonds pas l’islam fondamentaliste avec les musulmans dans leur ensemble. Pas plus que je ne confonds les catholiques avec les propos, les faits et les gestes du pape et de l’église à tel ou tel moment de son histoire.
Sur un plan philosophique, je suis tout autant critique de l’islam en tant que religion (puisqu’elle exige la soummission inconditionnelle à Dieu et à une prétendue vérité absolue révélée) que vis-à-vis de quelques religions que ce soit, dès lors qu’elles interdisent ou limitent toutes, plus ou moins selon les cas et les époques, le devoir et la liberté de penser par soi-même (et une offense et une insulte n’est pas une pensée mais un acte de haine).
Mais, sur un plan politique, je suis pour maintenir les conditions d’un dialogue avec les croyants, c’est à dire contre toutes insultes à leur égard, car celles-ci ne peuvent qu’être contre-performantes en solidarisant les croyants davantage encore avec les « autorités religieuses » les plus radicales..
On ne permet de réfléchir qui on insulte. Insulter le Christ ou Mahommet ne fait pas avancer d’un pouce l’efficacité de la pensée critique vis-à-vis de la religion et des croyants, mais au contraire la rend totalement strérile. . Mon but est de réduire la tentation régressive (fondamentaliste) que provoque l’humiliation et la haine au profit du débat ouvert et rationnel.
Respecter les personnes tout en critiquant leurs croyances, pour préserver les chances qu’elles vous entendent et qu’elles deviennet elles-mêmes plus critiques, est-ce si difficile à comprendre ?
L’illusion religieuse