bonjour henry
ce n’est qu’un débat de « cons » comme le dis dugué. serait magnifique s’il suffisais de travailler plus pour s’en sortir
en un siècle le temps de travail a été divisé par deux, et
en quoi les 4 h de réduction du au 35h seraient la cause de nos difficultés et
en quoi sa remise en cause nous sauverez, nous véhiculons une contre vérité que
dément l’évolution historique du temps de travail.de la même manière qu’il est
faux de soutenir que l’activité de l’état constitue un poids économique
freinant la relance ou l’investissement. L’état est un consommateur qui
représente une demande que les investisseurs peuvent satisfaire par leurs
offres ni plus ni moins.
la réduction du temps de travail ne peut effectivement pas s’appliquer
uniformément en fonction des activités professionnelles, et il serait parfois
intelligent de répartir le temps de travail d’une autre manière que
hebdomadaire. Ce ne sont que des ajustements techniques nécessitant une avance
de trésoreries ou de financement par les entreprises, qui ensuite la répercute
sur les clients, c’est le cercle permanent.
Je rappelais souvent qu’il ne fallait pas craindre de revendiquer des
améliorations sociales, mais qu’il fallait avoir conscience que c’est par le
travail qu’on se les paie, l’entreprise ou autre n’étant qu’un qu’un lieu de
transformation duquel des particuliers en retirent leur dividende qui s’oppose
au coût de production, dont les charges salariales et autres sont la partie
ajustable.
Alors il parait toujours de bon ton pour certains d’en faire le mouton noir
au travers d’un faux débat parce qu’ils n’arrivent pas a comprendre que ce
qu’ils paient indirectement ils le débourseraient directement pour avoir les
mêmes services, en gardant cette illusion dogmatique que la concurrence et
libre et productive comme s’il s’agissait d’une vérité absolu.
Avec la chine nous en mesurons la capacité destructrice aussi.
J’ai commencé le travail avec 60 hebdomadaires en 67, j’ai
négocié toutes les réductions d’horaires et la 5e semaine de congé dans ma
branche et dans mon entreprise, il n’y a que des difficultés techniques, et
politiques.
Nous sommes en surcapacité de production nous devons dans
certains secteurs jeter brader pour maintenir des revenus acceptables, en 1985
un ouvrage est sorti expliquant que 2heures de travail suffisait à fournir ce
dont nous avions besoin. Si bien sur je reconnais qu’il est impossible de
définir arbitrairement ce dont nous avons besoin, il est aussi dangereux de
dire que notre salut tient dans le toujours plus.
Pour avoir « comptablement » mesuré ces réductions, il m’était toujours
expliqué qu’elle réduisait l’investissement, car les protagonistes patronaux ne
regardaient qu’au pas de leur profit et non ceux qui en découleraient.
S’il fallait revenir en arrière ce serait catastrophique 70%
de l’activité dépend des services, de tout ce qui a découlé des réductions du
temps de travail. Certes ce n’est pas aussi simple que ce que nous disons dans
nos brefs échanges, mais il n’y a pas d’empêchement à la réduction d’horaire si
ce n’est une stratégie de moins disant afin de maintenir des prix compétitifs
dans nos échanges, car un plein emploi pousserait à l’augmentation de salaire
et au risque d’inflation.
En fait nous devons seulement choisir entre deux mots, alors je choisis
toujours celui qui améliore notre condition humaine.
http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=86740.
ddacoudre.over-blog.com.
cordialement.