Cela ne m’étonne pas que les lubriques du XXIème siècle cherchent à relire les oeuvres du passé avec leurs yeux d’aujourd’hui.
Tout d’abord, Le Bernin n’a rien inventé puisqu’il s’est reposé sur les écrits de Sainte Thérèse : son oeuvre n’est donc que la translitération de l’oeuvre d’une autre. Or, Sainte Thérèse n’avait pas grand chose d’une romancière érotique !
Simplement, le principe même d’une extase mystique vous dépasse, alors, puisque vous ne la comprenez pas, vous voulez absolument la rattacher à des notions qui vous sont moins inconnues. Donc l’orgasme est tout trouvé et en plus vous pensez que cela défrise le bien-pensant, alors c’est tout bon à vos yeux.
Heureusement que les hommes d’Eglise sont moins cons que vous ne le pensez car ils voient dans cette oeuvre ce que Sainte Thérèse dit avoir vécu et non une bestiale scène de cul comme vous l’insinuez.
Décidément, les pornocrates d’aujourd’hui ont vocation a tout ramener à des histoires de fesses !