Je ne sais pas si c’est une bestiale scène de cul, ce que je sais c’est que St Thérèse jouit (je parle de la vraie) et qu’elle le fait avec tout son corps en Dieu (le Verbe).
Pour Le Bernin, c’était un baiseur notoire (il avait beaucoup d’énergie), l’Eglise a bien su en profiter (comme de Michel-Ange) pour en faire son porte-parole de la Contre-Réforme. Pour faire l’extase de St-Thérése (la sculpture), il faut quand même s’y connaître un peu en jouissance féminine, on ne tape pas dans le marbre comme ça. Il y faut un peu de savoir -faire, qui ne s’aprenne pas uniquement sur les bancs de l’école mais dans la vraie vie, la pratique. Et si St-Thérése jouit, c’est que LES femmes ont un rapport avec cette jouissance autre... cette jouissance mystérieuse dont elles ne peuvent rien dire mais qu’elles éprouvent et pas uniquement en lisant des livres. Cette jouissance l’avez-vous éprouvée dans ce que subitement elle vous échappe, dans ce que étrangement vous ressentez qu’elle vient d’ailleurs, que vous n’en êtes que le pré-texte, ne lui laissant à elle que ses yeux vaincus.
Tulipe