@ C Barratier
Si vous vous pensez, comme
je le pense moi aussi, que les livres sacralisés par les religions ne sont
pas « la parole de Dieu »,
peut-être que nous sommes très nombreux à le penser. Et alors, si c’est le cas,
pourquoi cette position défaitiste : "la théologie criminogène est
intouchable" ?
En fait, je crois que nous divergeons sur le problème de la priorité :
vous pensez qu’il faut d’abord détruire les religions, et je pense que ce n’est
pas cet objectif qui est important, je crois que ce qu’il faut détruire c’est
la croyance en la volonté de violence de Dieu chez ceux qui croient qu’il
existe.
Je reste stupéfait, depuis quelques décennies maintenant, de constater
que ceux qui constatent la criminalité effective des religions depuis 3000 ans ne
cherchent pas à détruire sa cause.
La théologie criminogène est une invention hébraïque d’il y a presque
3000 ans. Les chrétiens - trahissant le prophète juif Jésus dont ils se
réclament - ont confirmé lors de la création de leur religion, qu’il fallait
croire en cette volonté de violence de Dieu.
Benoît XVI confirme aujourd’hui qu’il faut y croire, et il confirme
qu’il faut croire que cette « bonne violence » a conduit Dieu à
commander très explicitement un très explicite génocide au moins.
Et ça n’indigne toujours pas les athées, les agnostiques et les pacifistes de toutes
tendances ! A l’entrée dans le troisième millénaire !!!
En fait je crois que votre position défaitiste est très représentative
: c’est « bouffer du curé » qui rassemble tous ces
« opposants » à la religion, pas la volonté de détruire la violence
religieuse.
Et moi je dis que ce »jeu" contre les religions est dérisoire
et que c’est la croyance criminogène qu’il faut détruire.