@Renaud Bouchard
Entièrement d’accord avec vous. Peut être qu’un élément nous échappe, car tout cela ressemble bien à une charge ridicule, développant de plus de faux arguments. Mais cela ne serait il pas un réglage de compte, dans cette débauche de fiel ?
« Ou bien, souhaitait-il que l’Algérie garde la langue de son colonisateur ».....Arrêtons l’envolée lyrique. On en est loin. L’Algérie a enlevé aux forceps le français de son usage de son histoire. Un autre réglage de compte dont elle se fait victime elle même. Car une décision chirurgicale de cette ampleur ressemble vraiment à un coup de scalpel sur un corps sain. Une décision politique qui est certainement contre-productive déjà pour l’Algérie, une bonne partie de l’Afrique parlant le français.
Dieu merci, nous avons nous, gardé la langue de notre colonisateur !C’est le latin qui nous a donné le français qui a tout de même une place importante, encore, et qui a fait éclore une certain ressenti au monde. Une langue, ce n’est pas rien, et il faut être un gros imbécile infatué pour croire qu’on peut régler sa pratique à coups de décrets, l’extraire de soi de façon artificielle, sans risquer une névrose nationale profonde dont les conséquences sont dans le temps long. Ainsi que des retours de manivelles. Nous y sommes bien !.
Quand à cet écrivain courageux, j’espère qui’l aura le Goncourt. Il le mérite plus d’autres, en rapport à sa qualité, et ce courage extrême qui le fait rester en Algérie, derrière des rouleaux de barbelés, fidèle à la mission qu’il s’est donné, et qui désole ses amis..... Autre chose que les poseurs donneurs de leçons. « Les problématiques que vous développez actuellement autour du voile aujourd’hui en france, sont exactement les mêmes qu’on entendaient en Algérie il y a 20 ans !...Ne lâchez surtout rien ! » Voilà la teneur des propos de l’auteur, lu il y a un mois dans un numéro de l’obs, et qui m’ont marqué.
J’ai lu de lui « le village de l’allemand », un de ces livres intéressants dont on se rappelle car du local, il développe des thèmes universels. Pas donné à tous les romanciers ! D’autres faisant exactement l’inverse, en ces temps de petites messes.