@Ar zen
Désolé de vous contredire Ar zen, mais Ahmed Jouany à raison sur bien des points.
Je vis également à Genève, et je viens de perdre mon emploi. Il y a 5,4 % de chômage à Genève officiellement et c’est le chiffre le plus élevé des cantons suisses. Retrouver du travail après 50 ans relève soit de la plus grande chance (ou piston) soit agrémenté d’une baisse automatique du salaire de 20% minimum car comme en France, c’est le but inavoué du passage par la case Chômage.
Il est évidemment en corrélation avec l’indice NAIRU imposé par les banques centrales.
Il y a beaucoup de points communs entre les intérêts économiques des grosses sociétés et banques et le pouvoir politique.
Malgré une réelle démocratie appliquée en Suisse, la participation ne dépasse que très rarement 50%, et l’influence politique des partis libéraux réduit de beaucoup la possibilité de changements tant ils ont de l’influence avec leur lobbying omniprésent à chaque votation qui pourraient changer la balance en leur défaveur.
La plupart des votants sont des personnes de plus de trente cinq ans avec une très forte proportion de retraités, qui votent systématiquement et majoritairement pour le statu quo. Dans le cas ou certaines votations passent quand même contre leurs intérêts, les grands conseillers politiques ne tiennent pas compte du résultat ou en minimisent la portée du choix démocratique populaire. (notamment au sujet de l’immigration de masse qui devrait provoquer une renégociation des accords bilatéraux et de libre circulation des personnes).
Ça fait des années que nos conseillers fédéraux essaient par tout les moyens de nous faire entrer dans l’Union Européenne, malgré les refus successifs des citoyens dans les urnes.
Oui le niveau de vie est plus élevé en Suisse que dans la plupart des pays, mais les working poor commencent à se faire vraiment très nombreux... ...et ces dix dernières années tout s’amplifie avec les délocalisations et l’ouverture des quotas de travailleurs frontaliers.
En Suisse il n’y a aucune protection de l’employé si ce n’est que d’obliger l’employeur à respecter les préavis de licenciement. Il n’est d’ailleurs pas tenu à justifier les motifs d’un licenciement.
Les robots sophistiqués sont en passe de remplacer la main d’oeuvre très qualifiée qui faisait la renommée des travailleurs suisses.