@Hecetuye howahkan
Pour le mot qui nous préoccupe ici, a savoir l’intelligence, il y a une définition générique, c’est à dire, la capacité de compréhension. Est intelligent, celui qui est capable de comprendre les relations d’un système étudié. Qui fait qu’on peut être intelligent dans un domaine et moins voir pas du tout dans un autre domaine, selon sa capacité de compréhension du domaine étudié.
Donner une définition qui ne se fonde pas sur cette racine étymologique, c’est parler d’un autre mot, donc, changer la définition du mot et alors, ne plus pouvoir communiquer avec les autres, c’est à dire, tout ceux qui admettent la même racine du mot.
Autrement dit, Jean Keim tente de semer la confusion autour du mot intelligence au lieu de la lever. Il nourrit une polémique par la confusion, là où elle n’a pas lieu d’être. Or, la confusion sert toujours les intérêts de ceux qui veulent tromper, abuser, que ce soit soi eux même ou autrui. Ici, Jean s’abuse lui même et essai de nous entraîner avec lui !
Une fois sorti de la définition commune, Jean peut divaguer à l’infini et dire autant d’âneries qu’il veut, mais le drame est alors d’entrainer les autres avec soi.
Jean confond la forme et le fond. La définition de l’intelligence comme capacité de compréhension est le fond, tandis que son application à un domaine, traite de la forme de l’intelligence. Ainsi, la forme est différente, selon que l’on parle d’art, de science ou de coeur, mais fondamentalement, on parle toujours de capacité de compréhension.
Enfin, si on reprend l’exemple de Jean, alors, il faut comparer l’aveugle qui ne voit pas les couleurs, avec le débile, qui n’est pas capable de comprendre un système quelconque et agit comme l’aveugle, par tâtonnement. C’est à dire, de manière binaire et de proche en proche, mais ne peut pas lier des relations complexes entre elles.
En d’autres termes, Jean nous explique qu’il a un doute sur son intelligence et d’être fou...