@Jean Keim
Pour ma part, j’appelle « raison » ce que vous appelez « intelligence ».
La raison repose sur ses propres postulats, que sont les principes de tiers exclus, de non contradictions et de la dualité. Par contre, parler d’intelligence est toujours en relation avec un être, disons qu’elle parle de la relation entre la raison et l’être.
Donc, et toujours en respect de l’étymologie des mots, l’intelligence est indissociable des êtres, parce qu’elle traduit une faculté d’action, alors que la raison leur est distinct, en tant que mesure, calcul des relations des êtres entres eux.
Le génie, l’intelligence musicale de Mozart lui appartenait, mais pas les notes de musiques et les lois d’harmonies. Le génie de Mozart à permis de révéler de nouvelles formes harmoniques musicales, que d’autres ont repris à leur propre compte, en fonction de leur propre intelligence.
La raison énonce les règles (logique), l’intelligence, la manière dont l’être s’en sert.
On dit d’un être qu’il est intelligent, en tant que faculté, possession, tandis qu’on dit qu’il est raisonnable, en tant qu’adhésion à la raison.
Quelqu’un qui veut écrire sous la forme musicale de Mozart, doit en respecter les règles harmoniques de bases. Si c’est bien l’intelligence de Mozart qui les a produites, une fois énoncées, elles peuvent êtres reprises à son compte par toute personne capable de s’en servir, mais il ne reste de l’intelligence de Mozart que les lois harmoniques qu’il à énoncées et qui sont alors indépendantes de l’intelligence de Mozart car reposant sur une raison, logique propre.
Quand on veut composer sur un style musical, il faut en respecter les lois harmoniques, mais à l’intérieur de ces lois, il existe une quasi infinité façon de les arranger et cela fait appel à l’intelligence de l’être, sans laquelle, rien ne serait crée.
Vous pouvez conserver vos définitions, mais encore une fois, je pense que si le but est d’éviter autant que faire se peut les malentendus dont se nourrit la polémique, il vaut mieux partir de l’étymologie des mots avant tout.
Ce que j’ai notamment fait avec le mot responsabilité, mais pour lequel il me faudrait écrire un autre article pour approfondir le compréhension en tant qu’équilibre entre droits et devoirs.