Départs en série chez LR après la
démission de Valérie Pécresse.
Les départs se multiplient chez les
Républicains, depuis l’annonce de la démission de Valérie Pécresse
ce mercredi soir. Dans son sillage, plusieurs élus et autres figures
du parti ont également décidé de claquer la porte.
La crise s’amplifie chez Les
Républicains, après l’annonce du départ de Valérie Pécresse. La
décision de la présidente de la région Ile-de-France a convaincu
plusieurs de ses proches, notamment adhérents à son "mouvement
d’idées« , »Libres !", de l’imiter : les députés
Robin Reda, les anciens candidats à la présidence de LR Maël de
Calan et Florence Portelli, ou le maire de L’Hay-les-Rose Vincent
Jeambrun.
« Une ambiance absolument délétère »
chez LR
Robin Reda a indiqué ce mercredi soir
sur Twitter qu’il quittait la fédération départementale des
Républicains, et qu’il quittait le parti aux côtés de la
présidente de la région Ile-de-France.
"J’invite tous ceux qui se
sentent profondément de #droite, élus, militants, sympathisants,
qui ne croient ni en Macron ni en LePen, à s’unir à ce nouvel
espoir autour de Valérie Pécresse et de Libres !", a-t-il
encore tweeté dans la soirée.
Florence Portelli, maire ex-LR de
Taverny, a elle-aussi fait savoir qu’elle claquait la porte du parti.
Sur notre antenne ce mercredi soir, elle a dénoncé "une
ambiance absolument délétère" au sein de cette vieille
formation politique.
Chez LR, "dès que vous ouvrez la
bouche pour dire quelque chose qui n’est pas approuvé par la ligne
officielle du bureau politique, vous prenez un tir de missile
nourri« , a-t-elle fustigé, jugeant cette atmosphère
»insupportable".
« Un parti cadenassé »
Dans la soirée, plusieurs autres élus
d’Ile-de-France ont également affiché leur volonté de quitter le
traditionnel grand parti de droite, incontestablement affaibli ces
derniers mois. Parmi eux, la vice-présidente de la région Alexandra
Dublanche, qui a assuré au Parisien que son départ représentait
« un déchirement » mais qu’il était inévitable.
"On a essayé de changer ce parti
pendant trois ans mais cela s’est visiblement avéré impossible",
a défendu Alexandra Dublanche dans les pages du journal
francilien. "La droite vaut plus que 8 %, c’est évident.
Quitter LR est un déchirement pour nous tous, malheureusement
aujourd’hui, c’est un parti qui est cadenassé."
Le député Jean-Carles Grelier, qui
n’était plus adhérent de LR depuis deux ans mais qui siégeait
jusqu’alors dans le groupe parlementaire, a pour sa part indiqué que
"la décision de Valérie Pécresse lui donnait une
orientation".
"Nous allons voir comment nous
organiser" avec d’autres députés dans la même démarche,
a-t-il poursuivi, alors que l’entourage de Valérie Pécresse a
laissé entendre de nouveaux départs de parlementaires de chez LR
dans les prochains jours.
Au Conseil régional d’Île-de-France,
le président du groupe LR Othman Nasrou a indiqué sur
Twitter qu’il soutenait la démarche de sa présidente : "Saluons
son courage qui veut réinventer la droite de fond en comble, en
femme libre. Ce n’est pas un choix facile mais les partis ne sont
qu’un moyen", a-t-il tweeté.
Le maire d’Evry-Courcouronnes et
vice-président de la Région, Stéphane Beaudet, l’a également
« chaleureusement félicitée » dans un tweet.
https://www.bfmtv.com/politique/departs-en-serie-chez-lr-apres-la-demission-de-valerie-pecresse-1706313.html