La responsabilité citoyenne se définie comme la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui, jamais envers soi même.
Le problème avec la vaccination, c’est que pour invoquer le devoir de vaccination afin de garantir le droit d’autrui et qui implique aussi le sien, il faut pouvoir prouver que le vaccin présente un bénéfice très largement supérieur au risque de conséquences négatives à moyen et long terme. Sans cette garantie qui n’existe pas en raison de recul suffisant et plus encore, lorsque des doutes sérieux émis par des spécialistes existent sur les effets négatifs, la responsabilité ne peut pas être invoquée.
Car par principe de réciprocité, les non vaccinés sont autant légitimes à mettre en avant l’absence de certitude médicale et les risques potentiellement désastreux pour la population et d’inverser alors le sens de la responsabilité. Donc, d’accuser les vaccinés qui veulent les forcer de mettre en danger la vie d’autrui, celle des non vaccinés.
Tant que le corps médical ne sera pas en mesure d’affirmer avec les preuves suffisantes, de l’absence d’effets négatifs à moyen et long termes supérieurs au bénéfice attendu , cela relève du choix personnel et de la confiance ou non qu’on accorde aux vaccins.