@Pascal L
J’avais évidemment simplifié ma formulation, et non pas écrit une thèse de réfutation.
J’ai évoqué la rédaction de l’Ancien Testament, ne datant pas de Moïse (si tant est qu’il a existé), mais de l’époque de Josias, sur base de traditions antérieures de diverses sources. Cela réfute la thèse d’une Révélation divine depuis Abraham jusqu’à la période des rois
.
Je ne mets pas en cause l’existence de Jésus, ni l’essentiel de son action et message, ni la rédaction des évangiles par ceux qui attendaient son retour prochain, mais la réalité factuelle de certaines de leurs certitudes collectives, dont la résurrection puis ascension.
Je précise que par ’’certitudes collectives’’, je ne parle pas de fraude intentionnelle, mais de la création interactive d’un récit auquel chacun adhère, parfois comme s’il l’avait vécu (tout comme on trouve des témoins de bonne foi d’éléments raconté par d’autres, démentis par la suite).
Je ne crois pas non plus au caractère miraculeux de guérisons jugées impossibles, car si la foi ne déplace pas les montagnes, le mental peut influer sur la physiologie, et par ailleurs des mécanismes purement physiologiques peuvent conduire à des guérisons spontanées.
Vous pouvez éviter de me faire le caté, j’ai en quelque sorte fait partie de la famille et je connais le discours. Soyez assuré que je n’ai pas de ressentiment envers les croyants ni les ecclésiastiques, j’en ai croisé d’admirables, mais l’accumulation d’incohérences me parait invalider la véracité du dogme. Et puis, bref, un monde aussi calamiteux ne peut être la création d’un Père très aimant, trop de victimes collatérales.