• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Hervé Hum

sur C'est aux défavorisés que Jean-Luc Mélenchon pose problème


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Hervé Hum Hervé Hum 7 mai 10:56

@Eric F

J’avais pas vu votre commentaire (les autres n’ayant plus d’intérêt car on tourne en rond avec les mêmes personnes).

En effet, ce que j’écris est complémentaire de ce qu’écris Keim, c’est ce que j’ai voulu montrer et expliquer à Jean Keim avec mon dernier commentaire. Je pense qu’il l’a perçut comme il dit, mais refuse toujours d’en prendre compte réellement.

Car Keim a son cogito tout entier occupé par sa théorie sur le mode de pensé, le dissociant de la causalité alors même qu’il ne peut pas exister de mode de pensé sans le principe de causalité. La causalité est partout dans la réalité car c’est la condition d’existence de cette dernière. Mais nulle part dans l’imaginaire car on peut s’en passer mais il y a un prix à payer pour cela (notamment l’impossibilité de communication et de la solitude que cela implique) !

C’est l’aporie de son raisonnement qu’il ne veut pas prendre conscience pour conserver la validité d’une théorie dont il ne veut pas voir les limites et l’impasse dans la mesure où elle ne permet rien de concret tant qu’elle ne débouche pas sur la réalité.

Car si ce qu’il dit pose effectivement ce qui agit dans notre cogito, cela ne permet pas de lui donner une forme concrète quelconque si on reste figé dessus. Pour passer à la réalité, il faut nommer, caractériser les éléments en jeu.

Dans son exemple il écrit "pour que je mange une pâtisserie, il faut d’abord la pensée qui élabore le désir et l’intention de le satisfaire, puis seulement après il y a passage à l’acte, si j’affirme que je mange le gâteau et qu’ensuite je pense que je le mange je suis illogique, toutefois mon goût pour les pâtisseries est dans mon univers mental, en clair dans mon mode de penser ; celui-ci agit uniquement dans le domaine du connu, il m’est impossible de désirer quelque chose que je ne connaîtrais pas.

"

Il oubli juste que la pensée qui élabore le désir et l’intention de le satisfaire est une relation de causalité qui lie la pensée et le désir, car une relation de causalité est fondamentalement l’expression d’une volonté entre deux états celui du manque et celui de la volonté de satisfaction de ce manque.

Il n’est donc pas nécessaire de connaître le goût d’un gâteau, suffit juste de vouloir multiplier ses expériences de goûts. Il est non seulement possible de désirer quelque chose qu’on ne connais pas, mais c’est un des plus puissant moteurs du cogito humain pour aller vers l’inconnu. Après, une fois connu, le cogito à enregistré la relation de causalité qui li sa pensée à l’objet de manière automatique ou de forme innée.

Ici, on s’arrête à l’humain, maintenant, si on veut poser la question de l’origine de l’Univers, là, c’est une autre paire de manche et la solution n’est pas compatible avec un commentaire.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès