@Fergus
Défendre l’état israélien ne dispense pas d’être humain et intelligent !
Et peut-être aussi analyser la situation dans de vrais termes.
Israël est un État, et comme tout état normalement constitué, il défend ses intérêts propres. Là, il s’agit de ses intérêts vitaux, son existence et sa sécurité. Ses adversaires du Hamas et du Hezbollah veulent son anéantissement. Depuis sa création, Israël a fait face à de nombreuses guerres, à chaque fois, il faisait face à une coalition des pays de la région dont le seul objectif était sa disparition.
Israël n’est pas exempt de responsabilités dans la « colonisation de la Cisjordanie », ni de sa résistance face à la création d’un État palestinien. Cela dit, il faut être deux pour faire la paix, et au minimum reconnaitre le droit à l’existence de l’autre. Et là, s’il y a eu une évolution récente d’une partie des anciens adversaires d’Israël qui ont su reconnaitre Israël en tant qu’État, les adversaires actuels continuent à réclamer sa disparition.
L’Iran tire les ficelles et est devenu le faiseur de paix ou de guerre dans la région. Il ne cesse de répéter qu’Israël ne doit pas exister. Et ce n’est pas près de changer sous ce régime théocratique des plus extrêmes.
Il m’apparait légitime que le gouvernement israélien mette en œuvre tout ce qu’il estime indispensable pour sauvegarder son existence et sa sécurité. On peut juger de la violence de la riposte, mais comme j’aime à le rappeler Golda Meir résumait assez bien le dilemme : « Je préfère vos condamnations à vos condoléances », reconnaissant par le fait la raison de cette disproportion dans la violence de la réponse d’Israël.