La véritable question (pour les Turcs en fait, nous on nous demande plus notre avis), c’est :
Voulons nous devenir une société multiculturelle, antiraciste et anti-nationaliste.
En pratique, vont ils lutter contre le racisme (anti-arménien par ex), autoriser les minorité chrétiennes à rouvrir des églises par exemple à Trabzon ou à Izmir ou à accéder à des postes administratifs élevés ?
Sont-ils disposés à accepter que 80% de leurs lois soient dictées par Bruxelles ?
La Turquie va-t-elle renoncer à sa diplomatie musclée pour privilégier le dialogue intercommunautaire avec ses voisins ?
Bref en un mot :
Les Turcs veulent ils tourner le dos au Kémalisme ?