Martine Aubry devrait faire preuve d’un peu plus de retenue, lorsqu’elle rabâche sans cesse, qu’elle a été numéro 2 du gouvernement Jospin. Elle partage, davantage que son concurrent, la lourde responsabilité dans les dérives libérales que la gauche a alors connues et qui ontconduit au retentissant échec de 2002
C’est ce qui va peut-être me faire déplacer aux urnes dimanche (pour voter Hollande).
Certes l’amie d’Alain Minc a visiblement durci sa position : elle se veut la représentante de la « gauche dure ». On ne peut toutefois pas s’empêcher de penser qu’il y a encore six mois, elle s’apprêtait à suivre sans broncher les recettes ultra-libérales de DSK !
Ce grand écart la décrédibilise c’est clair.