Bien que célébré dans la liesse, le départ de Silvio Berlusconi donne lieu à une prise de pouvoir par les élites financières sans aucune consultation démocratique, au prétexte de l’urgence de la situation créée par ces mêmes élites financières. Un remarquable tour de passe-passe qui n’offusque pratiquement aucun des grands partis italiens hormis la Lega Nord d’Umberto Boss dont on connait par ailleurs les dérives indépendantistes (de la Padania).
Même si ce n’est pas encore pour demain, un tel scénario est-il envisageable un jour pour la France ? Commen accueilleriez-vous en tant que citoyen français un gouvernement « technique » dirigé par un financier, conseiller de Goldman Sachs, qui serait chargé d’implémenter les mesures impopulaires qu’aucun parti ne se sent de mettre en place ?