Merci pour cet intéressant article... Étant un lecteur assidu en sciences, j’en ai vu d’autres. Et tous ont un angle différent d’approche valables.
Par exemple, les travaux d’exobiologie ont un autre postula à considérer : la vie sur terre à pu apparaître non d’un seul tenant mais de plusieurs souches distinctes comme dans des grottes fermées par exemple, ou au fond des mers sur des sources chaudes.
La diversification elle même de la vie sur la planète a suivie des milieux biologiques très différents, ce qui n’a rien empêché, bien au contraire...
D’un point de vue mathématique, et statistique (dont je suis fan par ailleurs), le fait d’affirmer que nous puissions être seul est discutable, ce déterminisme donnerait presque raison aux créationnistes, car le 1/infini est proche de 0/infini. Or nous sommes, donc le zéro n’est pas admis. si le >=1 est alors obligatoire, 2/infini ou 3/infini n’a pas plus de sens non plus que 1. D’où une première remarque pour dire que je doute, mathématiquement, que déjà nous soyons seul, ou alors il faudrait une règle physique pour l’expliquer.
Donc je suis d’accord avec la conclusion : le scientifique se saurait exclure la vie universelle, même si elle n’est pas encore prouvée.
Dans le même temps, nous savons que la vie n’a pas venue d’une seule origine sur la terre, et qu’il existe (probablement) déjà des intra-terrestres, et qu’on voudrait bien vérifier si dans notre système solaire il y en aurait d’autres...
Pour le reste, L’univers a peut-être un but, qui est la complexité universelle : la complexité aléatoire (Kolmogorov) du chaos se lie à la complexité organisée (Bennett) propre à la vie. pour tendre de façon pyramidale vers un complexe des complexes qu’est notre propre existence. Vous le décrivez bien.
Cela a marché grâce à l’évolution des espèces, qui est une parfaite illustration d’une tendance possiblement inévitable, mais seulement quand certaines conditions sont réunies, la vie étant malgré tout très rare.
La vie peut-elle exister ailleurs ? Le fait qu’un nombre non négligeable de planètes nous ressemble (bon emplacement, bonne étoile, de l’eau possible car bonne température...) peut y contribuer.
Et là, pour une vie bactérienne, rien n’est exclu. Maintenant, la vie existerait très probablement qu’en environnement liquide. Mais pas forcément avec de l’eau... c’est ce qu’on voudrait vérifier avec le méthane liquide, par exemple. On sait déjà que sur notre terre, les environnements trop chauds ou trop froids, trop acides ou trop alcalins, avec ou sans oxygène, avec ou sans lumière, ne sont pas un problème. De là à dire que si la vie peut avoir déjà plusieurs départs sur terre, il serait moins insensé d’envisager ce « miracle » ailleurs (miracle qui n’est que de la science bien entendu).
Pour ce qui est de la forme possible, et de la ressemblance, en exobiologie, on a pour convention que certaines logiques tirés de l’évolution des espèces proposent un modèle de relative ressemblance dans la diversité, dans la mesure ou les conditions initiales sont identiques.
Et comme il est fort peu probable que cela soit le cas (masse, pression, lumière, température, composition des planètes), la vie y est forcément très différente, tout en ayant quelques règles vaguement identiques aux nôtres, mais bien parce que les lois sont universelles, et produisent certains effets cosmologiques identiques.
Il y a donc une causalité biologique certaine qui interroge l’esprit scientifique, bien au delà de la science même, au delà de notre univers. La vie est une énigme globale mathématique (principe d’émergence) et si le hasard semble intégré comme condition de l’émergence, ce qui permet par ailleurs la diversité biologique, l’émergence est peut-être nécessaire et fait partie du tout de l’univers, c’est à dire que la réciprocité est peut-être vraie.
En cela, l’émergence est nécessaire au hasard, et irait de paire. J’explique. Dans notre Univers, on pose que le système cosmologique n’est pas prédéterminé. Or, sans l’émergence, le déterministe pourrait être obligatoire, ce qui voudrait signifier que l’horizon des évènements est prévisible, et donc que la destiné existe (un karma en somme). Or le futur reste une conjoncture, fruit d’une mathématique qui intègre le hasard physique et celui les lois quantiques qui sous-tendent le visible de la physique. A la frontière, des deux, la flèche du temps et le principe d’émergence qui constitue un raccord biologique via la mathématique des systèmes complexes entre les deux physiques, et dont les paradoxes ont par exemple donnés l’histoire du chat de schrodinger... entre physique de la matière et physique des quantas.
Tout ça pour dire que, en effet, les lois du vivant ont une lecture possiblement universelle, qui soutiendrait que la vie reviendrait à une causalité plus générale que ce qui se passe uniquement et juste sur terre, et serait commandée de façon bien plus universelle...
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