Franchement, comment peut-on continuer à invoquer le vote utile à propos de François Hollande quand on lit cela ?
http://www.placeaupeuple2012.fr/francois-hollande-tente-de-rassurer-la-city/
« Cette fois c’est au Guardian qu’il se livre, auquel il a concédé n’être pas un candidat « agressif » à l’égard de la finance et que ses projets pour la réguler ne l’étaient pas plus que ceux de Barack Obama, allant jusqu’à s’enorgueillir d’avoir « les mêmes conseillers » que le Président américain. »
« Tentant d’effacer tout soupçon de socialisme, François Hollande, évacue ainsi les comparaisons avec l’élection de François Mitterrand : « Les années 80, c’était une autre époque. Les gens disaient que les chars soviétiques arriveraient Place de la Concorde. Cette époque est révolue, elle appartient à l’Histoire. C’est normal qu’il y ait eu des peurs. La droite était au pouvoir depuis 23 ans, nous étions en pleine guerre froide et François Mitterrand avait nommé des ministres communistes. Aujourd’hui il n’y a plus de communistes en France (sic). La gauche a été au pouvoir pendant 15 ans, au cours desquels nous avons libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et aux privatisations. Il n’y a rien à craindre. » »
On ne peut pas faire plus clair...
Au nom de quoi faudrait-il ménager « l’ennemi de la finance » ?