Les
développements de la crise de décomposition du système impérialiste
s’accélèrent brusquement. Les marchés financiers s’impatientent, la pression
qu’ils exercent sur l’Europe par l’intermédiaire de l’administration
américaine, pour tenter de retarder le processus d’effondrement de l’économie
mondiale atteint ces derniers jours des niveaux jusqu’alors inconnus.
L’impérialisme américain, contre les processus révolutionnaires en cours,
prépare une nouvelle étape de la guerre contre-révolutionnaire en Syrie.
La
proximité des élections américaines constitue un facteur majeur du renforcement
de cette pression. Obama a besoin, d’urgence, pour gagner ses élections dans ce
contexte de crise majeure de l’impérialisme américain, de se prévaloir d’un
« succès » dans l’établissement en Europe d’un « pare-feu »
censé retarder la contagion de la crise du système financier européen à tout le
système financier mondial.
L’impérialisme américain
exige l’instauration d’un nouveau traité européen, fournissant les bases d’une
autorité supra-nationale capable de briser la résistance des peuples, de
suppléer aux faiblesses des gouvernements nationaux pour imposer ces plans. L’axe de cette
politique de destruction passe par la tentative d’imposer dans toute
l’Europe l’ordre corporatiste piétinant les restes de souveraineté des nations
et de démocratie politique, une tentative dont la clé de voûte est donnée par
le nouveau traité qui doit être signé le 1er mars.