Je n’aime pas du tout le ton de cet article. En fait il me rappelle tous les arguments employés en Grande-Bretagne où j’habite, pour réduire ou supprimer les allocations aux personnes handicapées, ou encore à certains chômeurs dont les loyers sont exorbitants, simplement parce que les propriétaires profitent à fond du système.
Il s’agit d’un de ces cas où cela vaut la peine de quantifier les problèmes, de quantifier la fraude, de quantifier le nombre de chômeurs qui se trouvent gagner plus que des non chômeurs.
Vous dites que des gens qui ont perçu le RMI en 1988 le perçoivent encore. Combien sont-ils dans cette situation, que l’on puisse évaluer l’ampleur du problème et si cela vaut vraiment la peine d’en changer ?
Ces anecdotes n’ont que valeur d’anecdotes, j’ai bien peur, et tant qu’elles ne sont pas étayées par des chiffres, elles sont plus révélatrices d’un état d’esprit que d’un état de fait. En outre, le langage comme « parasite » est détestable.