bonjour la râleuse
très bon article.
j’en ai donc apprécié le discourt de Mélenchon à Marseille.
mais le dilemme vient de bien plus loin, et il y aurait tant à raconter, sur ceux que savent les historiens des sources d’événement qui sont encore à l’ordre du jour et qui laisse tant de blessures
personne n’est a blâmer mais chacun doit assumer ses actes.
je n’en rapporterais qu’un exemple : le croisement « avec des indigènes musulmans » donnerait naissance à une « race déclassée » pétrie de vices et d’orgueil« R.RICOUX, médecin, membre de la société d’anthropologie de paris dans »la démographie figurée de l’Algérie" 1880.
ainsi les racine de nos maux sont bien profonde et pourrait se formuler en une question , pourquoi dieu n’a pas permis aux hommes de se reconnaitre les uns les autres, nous connaissons la réponse à cela, ce qui donne d’autant plus de valeur au discourt de Mélenchon à marseille.
cadeaux
Les
montreurs du doigt.
J’ai
une main où il y a cinq doigts
Je
ne me sers que de celui là
Pour
montrer l’autre du doigt.
Il
n’est pas beau et il est laid
Suivez
mon doigt
Je
vous indique où il est.
Les
autres je les aie
Mais
aussi je les hais
Ils
sont tous repliés
Pour
ne pas les montrer
Et
ne pas me tromper
Sur
la direction donnée
Car
là est mon bonheur
Le
pouce sur le majeur
Tendant
l’index moqueur
D’un
geste vengeur.
Je
suis montreur du doigt
Je
ne montre que celui là
Des
autres je n’en fais rien
Car
je suis un bon aryen
Pour
me déplacer je n’ai
Pas
besoin de mes mains
Avec
la bave que j’ai crachée
Je
n’ai qu’à me laisser glisser.
Je
suis montreur du doigt
Sans
bouger j’agite le caca
Ça
sent mauvais et ça me plait
Quand
je relève le majeur
Au
jeu du geste d’enculeur
A
l’œuvre je suis le meilleur
J’ai
la posture du censeur.
Je
gangrène mon locuteur
Suborné
d’un doigt pointé
Je
l’enfonce dans les cœurs
De
ceux qui ont des malheurs
Je
fouine dans leurs plaies
Pour
plus encore les saigner
Je
suis le bienfaiteur
De
tous les ricaneurs.
Je
les prends à témoin
Et
digne de bonne foi
De
suivre le bout de mon doigt
Indiquant
très sournois
D’un
sourire narquois
Celui
que je foudroie.
Je
crache je persifle
Je
déverse ma bile
Je
transfère ma noirceur
En
cachette de ma cible
Sur
l’autre en bon daubeur
Assuré
d’être écouté
Par
icelui qui sur mon dos
Fera
avec celui que je montrais
Ce
que je fais sur son dos
Dés
que le mien sera tourné.
Je
suis montreur du doigt
Je
dénature ce que je vois
D’une
langue d’amertume
Je
marmonne ma rancune
Pour
délimiter mon arène
Je
pisse comme les hyènes
Avec
l’acidité de mes mots
Je
creuse des tombeaux.
Je
suis montreur du doigt
C’est
pour cela que j’introduis
Mon
doigt dans leur anal logis
Plein
d’acrimonies bien senties
Aux
plaisirs des beaux parleurs
Les
rumeurs des purificateurs
Sont
d’abjects discours d’éboueurs.
Les
montreurs du doigt
Se
reconnaissent comme il se doit
Ils
ont les oreilles bouchées
Pour
entendre ce qu’ils ont fait
Ils
déversent sur d’autres
Leurs
profondes laideurs
Arguant
quelle n’est pas leurs
Tel
de putréfiant menteurs.
ddacoudre.over-blog.com cordialement.