Il y a cinquante ans, beaucoup de « poules pondeuses » comme les a qualifiées un posteur ci-dessus, élevaient des fratries dans des logements exigus et des conditions difficiles. Mais trois facteurs permettaient à ces familles nombreuses de progresser dans la vie : le travail, bien sûr ; l’éducation, car à l’époque celle-ci avait encore le pouvoir de transmettre un ensemble de savoirs, de comportments sociaux,ainsi que des marqueurs identitaires : pour toutes sortes de raisons, ce n’est plus le cas. Pour finir (et sans doute en relation avec les deux facteurs précédents), une sociabilité qui a disparu au profit du repli sur soi, de la tribu. A l’époque tout parent pouvait admonester les enfants turbulents du voisin - maintenant chaque famille fait bloc. Et les facteurs ethniques et culturels ne font qu’aggraver la situation.