Bon, on a compris, il va falloir faire
avec.
Compacter, assurer la solidité et la flottabilité et en
avant pour un nouveau far-west. Avec 10 milliards d’humains sur
Terre, on ne rechignera pas sur un continent supplémentaire. La
colonisation des océans n’est qu’une question de temps.
Ensuite
vient la stratosphère, des plateformes d’habitation faites en
matériaux
plus légers que l’air et bien sûr, l’habitat
troglodytique.
Sans aller aussi loin dans l’avenir, il me
semble évident qu’il est urgent de mettre la pédale douce sur la
consommation des ressources.
L’humanité finira par porter ses
intérêts et ses valeurs sur l’immatériel. La tendance générale
de nos jours, c’est la miniaturisation, la loi de Moore, les nanotechnologies. Les objets individuels utiles en dehors
des plus rudimentaires comme l’habitat et la production de la
nourriture seront tellement petits que l’on pourra tous les loger
dans un bijou style bague ou une boucle d’oreille. Il y a tout de
même une constante dans l’évolution de l’humain : plus on
occupe notre esprit, moins on consomme. L’avènement de
l’informatique et de la réseautique offre la possibilité de se
passer du matériel, en virtualisant la plupart des objets usuels. On
ne s’encombrera plus d’écran, on projettera l’image sur la rétine.
Exit clavier et souris, on pointera avec le regard et on écrira avec
la pensée. Du coup, plus besoin du mobilier de bureau, de papier ou
autre support d’écriture. Le transport, très gourmand en ressources
aura aussi rétréci : aujourd’hui, visiter le Japon coûte
cher, mais si on s’y intéresse vraiment, le Street View peut déjà
donner un apperçu, sans compter son évolution dans quelques années
que l’on peut aisément prévoir avec un peu d’imagination :
l’immersion dans un environnement virtuel plus vrai que nature. Quid
des bouchons sur le périphérique, on travaillera à l’endroit où
on se trouve sur le moment : pourquoi pas sur un continent
artificiel dérivant au milieu de l’océan