si les veaux sont assez cons pour se laisser faire . vous connaissez l’histoire de la grenouille ?. le la mets en entier que personne n’en loupe une miette.
Le principe de la grenouille
dans la marmite d’eau
(ou l’inconscience du changement)
<?xml:namespace prefix = v ns = "urn:schemas-microsoft-com:vml" /><v:shape style="left: 0px; width: 70.2pt; height: 52.2pt; text-align: left; margin-top: 12.9pt; margin-left: 37.15pt; position: absolute; z-index: -1; mso-wrap-edited: f;" id="_x0000_s1026" o:allowincell="f" wrapcoords="-230 0 -230 21291 21600 21291 21600 0 -230 0" type="#_x0000_t75"><font size="3"><font face="Times New Roman">
<v:imagedata o:title="froggie" src="file:///C:\Users\HEINZ\AppData\Local\Temp\msohtmlclip1\01\clip_image001.png">
<?xml:namespace prefix = w ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:word" /><w:wrap type="tight">
</w:wrap></v:imagedata></font></font></v:shape><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;'>Imaginez
une marmite remplie d’eau froide, dans laquelle nage tranquillement une
grenouille. Le feu est allumé sous la marmite. L’eau se chauffe doucement. Elle
est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de
nager. La température commence à grimper. L’eau est chaude. C’est un peu plus
que n’apprécie la grenouille ; ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas
pour autant. L’eau est maintenant vraiment chaude. La grenouille commence à
trouver cela désagréable, mais elle est aussi affaiblie, alors elle supporte et
ne fait rien. La température de l’eau va ainsi monter jusqu’au moment où la
grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais s’être
extraite de la marmite.<o:p></o:p></span></p><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p><p style="margin: 5pt 36pt; text-align: justify;" class="Blockquote"><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;'>Plongée
dans une marmite à 50°, la grenouille donnerait immédiatement un coup de pattes
salutaire et se retrouverait dehors.<o:p></o:p></span></p><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p><p style="margin: 5pt 36pt; text-align: justify;" class="Blockquote"><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;'><br>
Cette expérience (que je ne recommande pas) est riche d’enseignements. Elle
montre que lorsqu’un changement négatif s’effectue de manière suffisamment
lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps pas de
réaction, pas d’opposition, pas de révolte.<o:p></o:p></span></p><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p><p style="margin: 5pt 36pt; text-align: justify;" class="Blockquote"><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;'><br>
C’est exactement ce qui se produit dans la société où nous vivons. D’année en
année, on observe une constante dégradation des valeurs, laquelle s’effectue
cependant assez lentement pour que personne - ou presque - ne s’en offusque.
Pourtant, comme la grenouille que l’on plonge brusquement dans de l’eau à 50°,
il suffirait de prendre le Français moyen du début des années 80 et, par
exemple, de lui faire regarder la TV d’aujourd’hui ou lire les journaux actuels
pour observer de sa part une réaction certaine de stupéfaction et
d’incrédulité. Il peinerait à croire que l’on puisse un jour écrire des
articles aussi médiocres dans le fond et irrespectueux dans la forme que ceux
que nous trouvons normal de lire aujourd’hui, ou que puissent passer à l’écran
le genre d’émissions débiles qu’on nous propose quotidiennement. L’augmentation
de la vulgarité et de la grossièreté, l’évanouissement des repères et de la
moralité, la relativisation de l’éthique, se sont effectués de telle façon - au
ralenti - que bien peu l’ont remarqué ou dénoncé.<o:p></o:p></span></p><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p><p style="margin: 5pt 36pt; text-align: justify;" class="Blockquote"><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;'>De
même, si nous pouvions être subitement plongés en l’an 2022 et y observer ce
que le monde sera devenu d’ici là, s’il continue de dévaler la pente sur
laquelle il se trouve, nous en serions sans doute encore plus interloqués, tant
il semble que le phénomène s’accélère (accélération rendue possible par la
vitesse à laquelle nous sommes bombardés d’informations nouvelles et en
oublions le reste). Notons d’ailleurs que les films futuristes s’accordent pour
ainsi dire tous à nous présenter un futur certes " hyper-technologique
" mais surtout des plus lugubres.<o:p></o:p></span></p><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p><div style="mso-element: frame; mso-element-frame-hspace: 15.0pt; mso-element-wrap: auto; mso-element-anchor-vertical: paragraph; mso-element-anchor-horizontal: column; mso-element-left: .05pt; mso-element-top: .05pt; mso-height-rule: exactly;"><font size="3" face="Times New Roman">
</font><table cellSpacing="0" cellPadding="0" vspace="0" hspace="0"><font size="3" face="Times New Roman">
</font><tbody><tr><font size="3" face="Times New Roman">
</font><td style="padding: 0cm 15pt; border: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent;" vAlign="top" align="left"><font size="3" face="Times New Roman">
</font><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-element: frame; mso-element-frame-hspace: 15.0pt; mso-element-wrap: auto; mso-element-anchor-vertical: paragraph; mso-element-anchor-horizontal: column; mso-element-left: .05pt; mso-element-top: .05pt; mso-height-rule: exactly;" class="MsoNormal"><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;' lang="FR"><o:p></o:p></span></p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></td><font size="3" face="Times New Roman">
</font></tr><font size="3" face="Times New Roman">
</font></tbody></table><font size="3" face="Times New Roman">
</font></div><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p><p style="margin: 5pt 36pt; text-align: justify;" class="Blockquote"><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;'><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Chaque fois qu’un changement est trop faible,
trop lent, il faut soit une conscience très aiguisée soit une bonne mémoire
pour s’en rendre compte. Il semble que l’une et l’autre soient aujourd’hui
chose rare.<o:p></o:p></span></p><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p><p style="margin: 5pt 36pt; text-align: justify;" class="Blockquote"><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;'>Sans
conscience, nous devenons moins qu’humain.<o:p></o:p></span></p><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p><p style="margin: 5pt 36pt; text-align: justify;" class="Blockquote"><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;'>Sans
mémoire, nous pourrions passer chaque jour de la clarté à la nuit (et
inversement) sans nous en rendre compte, car les changements d’intensité
lumineuse sont trop lents pour être perçus par la pupille humaine. C’est la
mémoire qui nous fait prendre conscience a posteriori de l’alternance du jour
et de la nuit.<o:p></o:p></span></p><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p><p style="margin: 5pt 36pt; text-align: justify;" class="Blockquote"><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;'>Gavée
par trop d’informations inutiles, la mémoire s’émousse.<o:p></o:p></span></p><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p><p style="margin: 5pt 36pt; text-align: justify;" class="Blockquote"><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;'>Abrutie
par un excès de stimulations sensorielles, la conscience s’endort.<o:p></o:p></span></p><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p><p style="margin: 5pt 36pt; text-align: justify;" class="Blockquote"><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;'>Et
notre civilisation s’enfonce ainsi dans l’obscurité spirituelle, avec le
délitement social, la dégradation environnementale, la dérive faustienne de la
génétique et des biotechnologies, et l’abrutissement de masse - entre autres symptômes
- par lesquels elle se traduit.<o:p></o:p></span></p><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p><p style="margin: 5pt 36pt; text-align: justify;" class="Blockquote"><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;'><br>
Le principe de la grenouille dans la marmite d’eau est un piège dont on ne se
méfie jamais trop si l’on a pour idéal la recherche de la qualité, de
l’amélioration, du perfectionnement, si l’on refuse la médiocrité, le statu
quo, le laisser-faire.<o:p></o:p></span></p><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p><p style="margin: 5pt 36pt; text-align: justify;" class="Blockquote"><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;'>Incidemment,
ce principe fonctionne aussi au positif et même en cela il peut nous jouer des
tours. Les efforts que l’on fait quotidiennement provoquent eux aussi des
changements - positifs, cette fois - mais parfois trop faibles pour être
immédiatement perçus ; ces améliorations sont pourtant bien là, et à ne pas les
observer, certains se laissent décourager à tort.<o:p></o:p></span></p><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p><p style="margin: 5pt 36pt; text-align: justify;" class="Blockquote"><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;'><br>
Comment, alors, ne pas succomber au piège du principe de la grenouille dans la
marmite d’eau, individuellement ou collectivement ?<o:p></o:p></span></p><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p><p style="margin: 5pt 36pt; text-align: justify;" class="Blockquote"><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;'><br>
En ne cessant d’accroître sa conscience, d’une part, et en conservant un
souvenir intact de l’idéal et des buts que l’on s’est fixés.<o:p></o:p></span></p><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p><p style="margin: 5pt 36pt; text-align: justify;" class="Blockquote"><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;'><br>
L’entraînement et le développement de la conscience sont l’un des points
communs de toutes les pratiques spirituelles : conscience de soi, conscience du
corps, conscience du langage, conscience de ses pensées, conscience de ses
émotions, conscience d’autrui, etc. Au-delà de tout dogme, de toute doctrine,
de toute idéologie, l’élargissement et l’accroissement de la conscience
devraient donc être considérés - bien plus que le développement des seules
facultés intellectuelles - comme un comportement fondateur de notre statut
d’humain et comme un moteur indispensable à notre évolution.<o:p></o:p></span></p><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p><p style="margin: 5pt 36pt; text-align: justify;" class="Blockquote"><span style='color: blue; font-family: "Verdana","sans-serif"; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;'>Olivier
Clerc<o:p></o:p></span></p><p><font size="3" face="Times New Roman">
</font></p>
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