L’auteur a en partie raison : « etudier » les causes et les effets des faits économiques ne change rien ; ce qui est aléatoire le demeure. Quand je faisait mon doctorat en Sciences Eco à Paris, dans les années soixante, je disais que je préférais l’économie à l’astrologie car elle laissait une plus grande part à l’imagination.
Mais l’auteur a totalement tort sur le fond de la question ; la part de l’aléatoire dans ce qui arrive sur le plan économique est bien réduit. Ce qui arrive est, à peu de chose près, ce qu’ont prévu ceux qui gouvernent et, s’il y a une erreur, elle est rapidement corrigée. On refuse simplement d’admettre que ce qui arrive, crise et appauvrissement systémique inclus, est précisément ce qu’on veut qu’il arrive.
Ce que l’on « prévoit » sur le plan économique est simplement ce qu’on croit la meilleure façon de laisser supposer que c’est le destin et non pas ceux qui ont le pouvoir qui font tant de mal . Il n’y a apparemmentt pas de limite à la crédulité humaine. I
Si vous voulez croire que nous sommes victimes de mauvais calculs... libre à vous Il y a même encore des imbéciles pour parler de ’complotite"... alors qu’il est évident que TOUTE la gouvernance ne peut être autre chose qu’un réseau dense de complots.
Pierre JC Allard