Choc pétrolier, fin des 30 « glorieuses ». C’est aussi la fin de la possibilité d’émettre librement des Francs pour la Banque de France.
A partir de cette époque, la création monétaire est adossée à de la création de dette. Ce qui signifie que la croissance, désormais, servira à rembourser la dette de l’état (donc du peuple).
En clair, les gains de richesse et de productivité iront alors dans les poches des plus riches, ce qui explique pourquoi les inégalités ne cessent de se creuser.
Plutôt que de partager la prospérité, on la concentre dans les mains d’une minorité. La richesse ne « ruisselle » plus du haut vers le bas mais elle est désormais aspirée dans la sphère financière.