Les religions se « tirent une balle dans le pied », car contrairement à ce qu’elles veulent soutenir, dans leurs composantes les plus radicales, elles portent quasiment toutes en elles les raisons de réfuter le déterminisme caricatural qu’on leur attribue.
En effet, aucune religion ne saurait se satisfaire d’une « impossibilité de décision individuelle » à acquiescer, à pratiquer, à choisir (même la prédestination des calvinistes n’est qu’en réalité la connaissance du destin par uniquement le « créateur » puisqu’il est « en » et « hors » du temps).
Le consentement est nécessaire, et ce consentement est lié à ce que les religions appellent le « libre arbitre ».
Le « libre arbitre » est par nature un non-déterminisme. Alors pourquoi les religions ne mettent-elles pas le paquet là dessus ? Ca permettrait de les réconcilier avec la science.
Science, qui a d’ailleurs la fâcheuse tendance à prendre les travers de la religion en imposant ses dogmes et doctrines aux innovateurs.