Ouf... ! ça fait du bien de lire cet article.
Je m’apprêtais à répondre à un autre article pour hurler « je ne suis pas Charlie », en aucun cas je ne me suis sentie en accord avec ces caricatures insultantes, blessantes pour ceux que l’on écharpait, ce journal n’a jamais parlé en mon nom.
Ce n’est pas la liberté de la presse qui est visée dans cet acte horrible, c’est la liberté de provoquer, de mettre au ban de la société celui qui ne pense pas comme soi.
Tout ce que m’inspire les propos d’une des victimes, hélas !, c’est « après moi le déluge... » et moi je dis « et nous alors... ? » qu’en est-il maintenant de ceux qui ne pensent pas comme vous mais qui doivent ramasser les morceaux du vase que vous avez cassé pour « rire »... hein... ? vous n’êtes plus là pour en discuter mais nous si et nous allons le payer bien cher.
Alors oui, beau résultat que ces « blagues de potaches » stupides et surtout très méchantes.
Et que dire de cette récupération par les médias, les politiques en perte de vitesse, cette hystérie collective qui gagne notre pays mais qui va vite retomber comme un soufflet.
Le tapage médiatique autour de cette affaire est organisé par les plus concernés, les journalistes qui usent et abusent de leur pouvoir dès qu’ils s’agit de faire monter la sauce.