Cet article a été écrit avant la surprise des +0.6% de croissance, et publié après... Le fond reste valable, mais nous aurions écrit l’article un peu différemment.
Car ces +0.6% illustrent à la fois la pertinence de l’approche des cycles économiques et les limites d’une compréhension trop mécanique : le surcroît de croissance est essentiellement dû à la consommation des ménages, très peu à l’investissement, et un coup de mou à l’export. Donc on est loin d’une ’saine croissance’, porteuse d’avenir.
Et de toute façon une tendance se mesure avec au moins deux trimestres consécutifs, puisque de nombreux facteurs jouent, dans un sens ou dans l’autre.