Je comprends parfaitement la souffrance d’un père qui ne veut pas l’être (elle guérit parfois ou même souvent à la naissance, fort heureusement !!!).
On m’a assez souvent demandé mon sperme pour réparer une stérilité masculine dans un couple, et j’ai toujours refusé, ne supportant pas l’idée qu’un enfant de mon sang s’élève sans moi.
Même le don anonyme m’est pour ces raisons insupportable, et tant pis si c’est égoïste.
D’ailleurs, je suis père de cinq enfants, qui ne me donnent que des joies (si, si ! ça arrive !) et le compte est bon...
Mais nous discutons dans le vide, car le problème posé par l’auteur est intrinsèquement insoluble, puisque personne ne voudra assumer la réalisation matérielle de ce qu’il propose, à part peut-être un Dr Menguélé.
A quoi sert de discuter d’un problème dont on sait à l’avance qu’il n’a pas de solution ? Il faut peut-être accepter le fait que faire l’amour sans amour n’est pas sans risque. Même si ce propos peut paraître catho ou vieux jeu.