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tiersi tiersi 20 août 2015 16:52

@Pierre Régnier

Quel juge accepterait de relâcher un criminel parce que celui-ci lui dirait : "Dieu m’a ordonné de tuer, je Lui ai obéi ? ». Question admirablement posée par Jean-Claude Carrière.

Ce problème crucial, aujourd’hui, concerne le monde entier. L’islam tua dès l’origine, puis ne cessa de tuer. Il tue maintenant partout.

Tel Janus, Mahomet avait deux visages. Celui du prophète de paix, inspiré par la bienveillance et l’horrible face d’un guerrier impitoyable. Le Coran reflète cette contradiction, aucunement divine. Dieu ne tue personne. Les égorgeurs d’Allah et leurs suppôts, par perversité, ne retiennent que le second aspect de Mahomet.

Mahomet était un homme : à des moments, inspiré. Pris dans la tourmente des guerres tribales, il lui arriva de divaguer : c’était un homme. Aucun homme n’est parfait. Aucun prophète n’est parfait. Tout homme peut se tromper. Tout prophète peut se tromper.

Un homme de méditation (prophète) ne peut être simultanément un homme de guerre. Prenons un exemple métaphorique. Le ciel se réfléchit sur la surface d’un lac de montagne inaccessible aux communs des mortels. L’homme de méditation peut voir le reflet exact du ciel sur la surface de l’eau car, grâce à sa sérénité, l’étendue liquide est figée. Cet homme de méditation transmet ensuite aux communs des mortels la description précise du ciel. Mais quand le même homme connaît les tourments de la guerre, son mental s’embrase. L’eau du lac (métaphore de son état intérieur) est animée de mouvements incessants. Dès lors, si le ciel montre la Vénus de Botticelli, l’homme de guerre décrira un Picasso.


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