Sylvio,
Calmez-vous cher ami.
Le nom de l’Iran (en Perse : Irian Shar) signifie en Perse : « le pays des aryens ». C’est le nom qu’ils se sont choisis, car vous n’êtes pas sans savoir que les Perses sont des Indo-Européens, comme nous autres Européens, comme la plupart des Afghans, la plupart des Pakistanais et les Gens d’Inde du Nord.
C’est comme ça. Et je me suis permis de souligner la pure coïncidence qui fait qu’aujourd’hui les Perses contestent l’existence de l’Etat d’Israël. C’est du moins leur politique officielle et proclamée.
Il s’agit bien sûr d’une pure coïncidence, et loin de moi l’idée selon laquelle il y aurait une relation de cause à effet, entre l’« aryanisme » proclamé (dans le nom même de leur pays) des Perses, et un antisémitisme éventuel de leur politique.
Où allez-vous chercher tout ça ?
Quant à la définition des frontières entre la Perse et l’Empire des Tsars (à l’époque) elle s’est faite sur le dos des Turcs et en particulier des Azéris, qui sont des turcs chiites, car figurez-vous qu’il y a 8 millions d’Azéris en Azebaïdjan, qui est leur pays national, et qu’il y en 30 millions en Iran, au Nord dans la région de Tabriz.
Pourquoi une frontière aussi bizarre ? Imaginez une frontière entre l’Allemagne et la France qui passerait sur le cours de la Loire. (La France du Maréchal Pétain !)
Parce qu’elle permettait de mettre en contact la Perse et l’Empire russe, en coupant du même coup la continuité territoriale du Monde Turcophone, qui va du Bosphore à la frontière chinoise, sans discontinuité territoriale sur le plan linguistique.
Cette frontière artificielle est un bel exemple de la politique impérialiste et colonisatrice de l’Empire des Tsars au dix-neuvième siècle, au mépris des peuples d’Asie Centrale et de leur droit nationaux.
Je ne suis pas vraiment étonné que vous souteniez ce genre de politique, mais je doute un peu qu’elle convienne vraiment aux Turcs.
Enfin, nous verrons.
En tous cas, on constate que les Perses veulent se doter de l’arme atomique au lendemain de l’effondrement de leurs anciens acolytes et protecteurs.