Je n’ai pas tout lu de ce travail qu’a réalisé Olivier et qui contient bien entendu des remarques intéressantes.
Mais il y a quand même une contradiction flagrante qui apparaît très rapidement : Olivier, finalement, n’a pas l’air d’accord avec l’objectif de sortie de l’UE, de l’euro et de l’Otan, qui est pourtant la pierre angulaire du programme de l’UPR.
Dès lors, on comprend donc mal pourquoi Olivier a-t-il adhéré à l’UPR...
Pour le reste, de bonnes choses donc, notamment quand Olivier explique que l’objectif de la triple sortie ne réglera pas bon nombre de questions posées et donc de pointer les limites de la candidature Asselineau.
Ceci étant dit, les militants UPR auraient beau jeu de lui faire remarquer que briser le carcan européen, si elle n’est pas une condition suffisante, est une condition sine qua non pour, par exemple, mener une politique industrielle.
Après, il y a aussi des critiques de fond à apporter. A mon sens, Olivier accorde trop de crédit à une vision catastrophiste de la sortie de l’euro si jamais la France adoptait cette solution. Je ne dis pas que ce serait simple, mais il faut tout de même se calmer et garder le sens de la mesure.