Bon article sur un de mes animaux préférés (j’en ai sauvé des centaines qui se baladaient sur du macadam, un peu perdus, attendant le passage du prochain véhicule sans doute...).
En fait c’est la combinaison du manque de connaissances et de rendements agricoles qui a poussé à une demande de résultats rapides que la chimie et la mécanique ont comblée.
Mais on sait qu’une agriculture un peu plus futée peut faire faire par la nature, aussi bien et même mieux que le tracteur et les produits phytosanitaires. Après il faudra sans doute revoir la pertinence de balancer dans des montagnes d’eau potable, des engrais indispensables aux sols pour boucler le cycle des éléments (pipi et caca). Quand on a des toilettes sèches et une couverture de sol permanente (copeaux de bois et feuilles en hiver et verte sinon), qu’on ne bêche pas, les vers reviennent vite.
Ne pas labourer, remettre des arbres et des haies, laisser sur le sol de quoi nourrir tout un écosystème (où le ver de terre joue un rôle très important), n’ont rien d’archaïque, c’est l’avenir. « Déchets verts » est un oxymore, que seule une civilisation « hors sol » pouvait créer. Laisser ceux qui savent faire (oiseaux, insectes, verts de terre, etc) au lieu de bidouiller avec le code génétique serait un bon début.