D’accord avec l’auteur, avec quelques réflexions d’accompagnement.
Un refus pourrait venir du Conseil Constitutionnel, prêt à arguer, comme on sait, de quelque principe imprévisible. Mais il s’érigerait alors en opposant à la souveraineté nationale (art. 3) et les conséquences devraient en être tirées.
Si le refus venait des députés, la riposte pourrait être l’exigence de la dissolution, qui, si le Peuple le veut, amènerait au pouvoir à des partis favorables au RIC (et on entend d’avance la douce musique des promesse de la campagne électorale !).
En tout état de cause, le sens de la démarche est bien de donner une dernière chance à l’actuel système de souveraineté entravée. Si celui-ci n’accédait pas à la demande ou faisait obstacle d’une manière ou d’une autre, il perdrait sa légitimité et ouvrirait grandes les portes de l’aventure.