@ Françoise Beck
Il me semble qu’il faudrait distinguer la rhétorique « dictature de l’enfantement » produite dans la sphère privée, familiale souvent, (influence culturelle, cultuelle, patriarcale) de celle produite au niveau politique.
Dans cette Europe comme dans d’autres pays de longue date il y eut et il y a des politiques natalistes pour inciter à la procréation en la subventionnant surtout après les guerres.
Je ne connais pas Mr Renzi ni son programme politique mais son discours s’inscrit peut-être dans une logique démographique plus nationale que nationaliste, quoique les deux ne sont pas incompatible.
Comme vous connaissez bien l’Italie il ne vous a pas échappé que le taux de fécondité est un des plus bas du monde actuellement, ce qui d’un point de vue sociologique comme d’un point de vue économique est un signal inquiétant quelles que soient les tendances politiques. Car cela aura un impact sur la société dans de nombreux domaines à court, moyen et long terme.
Avec un taux de fécondité qui approche de 2, la situation en France ne s’en sort pas trop mal pour l’instant, mais quel serait ici le discours s’il avoisinait 1,35 comme en Italie ou en Espagne ?