Que de mépris pour la racaille ! Ceux qui n’ont jamais vécu dans ces lieux ont une vision de privilégiés sur un monde qui les effraient.
Des flics s’en prennent à un motard de banlieue avec un geste manifestement agressif qui le blesse gravement. Ce fait ne peut pas être évoqué sur les chaînes de télé sans qu’immédiatement le speaker ajoute qu’il y aura aussi une enquête sur les agissements de la victime qui serait une crapule... Cas flagrant d’argument ad hominen pour disculper ou amoindrir la responsabilité des flics. Le procédé serait jugé inadmissible dans n’importe quel autre cas.
Imaginons : trois jeunes violent une jeune fille. L’enquête va aussi porter sur la moralité de la jeune fille qui est douteuse.
Un militant du CRIF agressé par trois arabes. Ce militant aurait lui même agressé auparavant...
C’est de l’intox ! Ce n’est pas de l’info !
Ces jeunes sont toujours des agresseurs et la police fait tout ce qu’elle peut pour protéger la population... Je me souviens de ce qu’elle a fait aux lycéens de Mantes La Jolie mis à genoux les mains sur la tête ou attachées dans le dos.
Il m’arrive maintenant, en bon privilégié, d’aller aux sports d’hivers. J’ai remarqué que la police n’a pas tout à fait le même comportement avec la clientèle des sports d’hivers qu’avec les jeunes des banlieues. Je me demande si ces derniers n’ont pas de bonnes raisons de se révolter...
Je comprends que ceux qui sont traités avec tant de mépris aient envie de retourner leur mépris à ceux qui les humilient régulièrement.
Vous arrive-t-il lors d’un contrôle de police d’être d’emblée tutoyé par les policiers ?
Je retrouve ici le mépris qu’on avait entendu à l’égard des gilets jaunes. Vous avez raison d’avoir peur. Ce n’est rien... Attendons l’après confinement... Quand nous allons tous demander des comptes...