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Decouz 17 août 2020 14:41

L’islam reconnait une pluralité de langages révélés, même si il se place comme englobant les autres, la pluralité existe par rapport aux peuples et aux langues, chaque peuple a eu un envoyé et une révélation adaptée à sa mentalité.

Donc il y a unité et pluralité, la pluralité apparaissant à l’intérieur du message coranique sous la forme des noms divins, qui ne sont toutefois pas des personnes, mais des modalités.

Il y a distinction entre la révélation particulière qui est exclusive et donc de ce point de vue toute religion, mais aussi école, maitre, être individuel, a une tendance à exclure ce qui lui est étranger, c’est le propre de toute forme. Cette manière d’apparaitre du divin est inscrite dans le Coran lorsque Allah utilise le pronom « ana », « moi », chaque religion est donc un lieu d"un moi divin distinct, et opposé en apparence. Mais sur 36 attestations de l’unité, à partir de 36 points de départ, ce n’est qu’un des points de vue possible.

Donc comme pour l’islam comme le regard hindou, le Dieu des Chrétiens est une habit de l’esprit (dans le sens légitime), adapté à certains peuples, vous direz mais alors l’islam aussi, oui mais il théorise beaucoup mieux le rapport entre la réalité suprême informelle et ses habits extérieurs providentiels, au moins dans les écrits soufis, qui n’ont pas d’équivalent dans le christianisme, les mystiques chrétiens étant trop pris dans/par le langage religieux (j’admets aussi que le soufisme populaire a un coté sentimental , amoureux, voire à la limite superstitieux et finalement on retrouve différentes catégories d’être qui sont plus ou moins attachés aux formes ou à leurs passions).


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