@l’auteur
Sur le premier volet socio-politique de
ce bel article trop ambitieux, pas sur le second volet plus
spirituel, je trouve que vous raisonner sur une base incomplète et
naïve car présumée axiologiquement neutre, hors sol, et trop en
tant que personne individuelle subjective égocentrée, comme si le
libre arbitre conscient raisonnant était un fait premier, primait
sur le déterminisme historique dialectique du milieu social et biologique
collectif.
« Tous malades [citoyen]
devraient avoir la possibilité de choisir entre vivre jusqu’au bout
ou mettre un terme à son existence. Cela semble être le bon sens
que d’accepter cela. »
On pourrait et devrait alors selon ce
présupposé tendre à choisir tout, sa naissance, sa nuptialité, sa
mort, ce serait du « bon sens » dites-vous. Non !
C’est physiquement et psychiquement impossible ! On ne peut
naître, aimer, mourir seul, pour soi et par soi çà n’a aucun sens.
Or cet axe là, cette axiologie
perverse, est celui du libéralisme, de l’illusion libérale du prima
individualiste qui nous mène à la catastrophe actuelle. Il est
urgent de comprendre que tout ce qui sera ou est déjà libéré,
libéralisé sera marchandisé contre vous, nous, contre tous, sera
confisqué, normalisé, abusés, exploités.
L’avortement en est
l’exemple, le totalitairisme vaxxinal aussi.
Vous pouvez déjà
acheter votre euthanasie et ses options techniques rituelles, acheter
des enfants à naître sur catalogue ou acheter leur élimination
médicalisée, les faire ou vous faire reconfigurer biologiquement en
options sexes/genres mis sur le marché selon les modes, acheter des
organes, des esclaves sexuels ou maternels transitoires, etc... Bref
acheter la liberté subjective individuelle d’être
constructeur-déconstructeur tout puissant de vous-même !
Au secours !
Quand l’individu-roi veut et peut
tendanciellement tout choisir comme auto-déterminant de lui-même,
en fait c’est qu’il n’est plus rien ! Plus qu’un produit
artefact du marché, point barre. Si c’est çà le « bon sens »
il y a de quoi paniquer ! Je le répète le « bon
sens » n’est ni bon ni sens !
Car qui nous confèrerait ce potentiel,
quel dieu nous en ferait la grâce ? L’argent ! L’argent
qui seul nous fait prédateurs par nos désirs égotiques de toute
puissance, nous pétrit illusoirement à l’image de lui-même,
l’argent, le capital qui est à la fois créateur de lui-même et de
toute chose par le miracle déifié de l’échange marchand
(fétichisme de la marchandise de Marx). Et la laïcité républicaine
libérale c’est juste l’adoration de ce dieu là !
Cette analyse dite « matérialiste »
esquissée ici rejoint les sagesses spirituelles des traditions dites
religieuses, où le capital porte un autre nom, où la notion de
libération ( libera me domine ) n’est pas mouvement du libre
arbitre egocentré.... mais une conscience élévée car collective,
holistique, distanciée de l’individu narcissique, de son sort
subjectif singulier.