"On pourrait alors rétorquer, que c’est mal connaître les effets de ces
drogues sur les cerveaux des sujets drogués. Elles entraînent en effet
des troubles de comportement que l’on appelle en clinique un handicap psychique.
Parmi ces troubles, la bipolarité est un facteur déterminant qu’il faut prendre en compte. Le sujet par sa consommation alterne entre des phases maniaques de mégalomanie, où il se croit capable de tout ; la perte de lucidité est totale, et des phases dépressives qui peuvent le mener au suicide."
Ayant dans ma jeunesse effectué un stage d’une année dans un centre de désintoxication (le plus généralement des sevrages d’héroïne) pour toxicomanes, et ayant par la suite travaillé dans des homes d’hébergement accueillant des personnes souffrant notamment de troubles psychotiques et des personnes bipolaires, je m’étonne de telles affirmations.
Si l’usage régulier de cocaïne est réputé pour accentuer la paranoïa même après son arrêt, et si même l’usage d’amphétamines peut déclencher une très dangereuse décompensation psychotique, s’il est vrai aussi que certains ne sont jamais totalement revenus de leur trip sous LSD, la plupart des troubles psychiques et psychotiques sont certes accentués par l’usage de stupéfiants qui leur sert en fait surtout de révélateur, mais leur étaient le plus généralement préexistants et déjà latents.
D’autre part, s’il est bien clair que tant la phase maniaque que la phase dépressive d’une personne bipolaire peuvent être encore accentuées par le recours aux stupéfiants, jamais je n’ai entendu dire que le recours à quelque stupéfiant que ce soit pouvait provoquer la bipolarité chez une personne.
Et ce ne sont malheureusement pas les liens que vous fournissez qui pourront utilement nous éclairer, qui se contentent tout au plus de pointer la page d’accueil de votre site internet.
Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations !