@Jean d’Aïtone
Bonjour,
Il est clair que la France vit au dessus de ses moyens, si l’on regarde l’évolution du P.I.B il ne fait que décroître à cause il me semble du libéralisme mondialisé, bon nombre de nos unités de fabrication ayant été déportées à l’étranger, pour des raisons de coût de production plus faible, sans que le citoyen lambda n’ait vu la véritable différence lors de l’achat, les actionnaire eux l’ont vu.
Parallèlement à ces déportations, le chômage à augmenté quasiment d’autant à l’inverse du P.I.B ce qui est normal en fait, ont fait faire ailleurs sans de donner du boulot à ceux qui le faisait, même en changeant de métiers ces derniers diminuaient irrésistiblement.
Ensuite le Pays à toujours fait du « Social » et c’est bien en soit, seulement ce dernier s’est aussi mis à dériver, sans évoquer les « fraudes » bien présentes. Puis le Pays s’est progressivement enfoncé dans « l’état Providence », dès qu’un problème survient c’est toujours pareil « Mais que fait l’état ? », alors, subventions, aides en tout genre justifiées ou non pleuvent.. Sans prendre en compte non plus les torrents de niches fiscales génératrices de profits mais pas d’emplois.
Puis il y eu l’illusion bien menée de la réduction du budget de fonctionnement de l’état, déportant grand nombre de responsabilités et de dépenses associées sur les régions, départements, etc, qui évidemment voient leur « subventions » réduites au fur et à mesure des années qui passe.
En parallèle ces structures ont augmenté leur effectifs, ayant désormais plus de personnes que l’état n’en avait avant pour faire le même boulot.... Ces entités ne pouvant lever l’impôt comme l’état, les impôts « locaux » augmentent en même temps que les services se dégradent.
Tout commence à partir des années 80 et perdure quelle que soit la couleur politique au pouvoir. Bref, les gouvernements successifs ont dépensés sans compter, empruntant férocement sur les marchés.
Que faut-il faire ?
Nous assistons parfois à des coups médiatiques savamment préparé faisant ressortir des « retours » financiers importants dû à des campagnes de contrôles féroces. Contrôles qui s’éteignent dès le coup médiatico-électoral terminé.
Pourquoi ne sont ils pas constant ? Nous obtenons toujours la même litanie en retour sur un « manque d’effectif ou de moyen », alors nous sommes dans le Top 5 de la structure administrative d’un Pays.
Tout ça sans compter sur la sacro-sainte peur du patron ! Vous voulez de sous en plus, je ferme des usines, vous êtes plus restrictifs, je ferme des usines, etc, etc.
Passer d’un état généreux auquel tout le monde s’est habitué, à un état plus juste, maître de ses dépenses et de ses deniers, ne les distribuant qu’avec parcimonie n’est pas simple et surtout n’est pas générateur de bulletins de vote.. Même s’il en faut peu aujourd’hui pour être gagnant, il faut tout de même le minimum syndical...
Notre fameuse dette ! Peut on la réduire ? Je ne pense pas, Peut elle encore augmenter ? j’en suis sûr et certain, car je ne vois pas ou le gouvernement et celui qui va lui succéder va trouver les sous pour le développement du Pays.
Relocaliser ! J’aimerai savoir quant les Entreprises qui sont évidemment philanthropes percevant à coup sûr des aides à la relocalisation, bénéficiants sûrement de réductions diverses et variées auront un impact positif sur le PIB.
Sur l’emploi cela sera « epsilon » par l’automatisation, la robotisation.
La seule chose qui reste à l’état est de faire des économies, pas comme il nous le propose, mais d’abord en réduisant drastiquement ses « largesses », ses cadeaux fiscaux (dur avec un ex-banquier à la tête de l’état) et en recourant à « l’impôt » de manière bien plus proportionnée.