L’autorisation de tirs contre le territoire russe avec des armes de défense occidentale provient d’un élément récent de cette guerre : l’attaque et les tirs depuis le territoire russe vers la région de Karkiv.
On voyait auparavant poindre une forme d’équilibre tacite, tendant à envisager comme solution de sortie un cessez le feu sur des lignes relativement stabilisées.
Le passage à un tir nucléaire de quelque puissance que ce soit serait un gap considérable -la Chine a déjà par avance exprimé un véto—, et si cela devait être contre une base étasunienne de l’OTAN où qu’elle se trouve, il y aura riposte proportionnée (c’est la réponse à une semonce). Base défensive de l’OTAN (ce n’est pas une base dont seraient partis des tirs), donc tous les pays de l’OTAN sont solidaires.
Scénario totalement inconcevable, car l’escalade serait inévitable. Mais que la communication officieuse russe instille cette option, ça fait parti du jeu.