@La Bête du Gévaudan
Cela n’a rien d’énervant, et c’est tout à fait votre droit d’exprimer votre opinion. Cependant, c’est quelque peu regrettable de se battre contre des fantômes et cela n’apporte rien au débat public. Si l’on utilise l’invective « fasciste » comme synonyme de « mal » et qu’on le jette au visage de personnes, contemporaines ou passées, au lieu de discuter du fond de leur politique, finalement on fait exactement la même chose que la gauche en hystérisant le débat. Orban est aussi traité de « fasciste » par l’Occident. Cette accusation est-elle fondée ? Je l’ignore. Ce que je sais, c’est que lorsque l’on va en Hongrie les rues y sont propres et sûres, les gens heureux et fiers de leur pays, etc. Les anathèmes idéologiques n’ont donc aucun intérêt.
Savoir qui faisait quoi en 1940 n’a en vérité que peu d’utilité. Actuellement, ce n’est ni le « fascisme » ni le « bolchevisme » qui détruisent le pays, mais le mondialisme, le capitalisme et le progressisme, qui sont les trois piliers du NWO.
Et je partage en outre entièrement le fait qu’une politique patriotique réelle ne peut se faire que dans le cadre d’une économie socialiste, le libéralisme et la logique du marché étant antinomiques avec toue idée de patrie. Pour approfondir cette réflexion, je vous invite à vous renseigner sur le colonel De La Rocque, fondateur des Croix-de-Feu qui avait un programme à la fois profondément enraciné (nationaliste et conservateur) et très tourné vers la protection sociale, au point que certains pensent qu’il est l’inventeur du concept de Sécurité Sociale. Et si un brevet de fréquentabilité est absolument nécessaire pour bien considérer un personnage historique, De La Rocque a été un résistant pendant la guerre, donc il trouvera sans doute grâce à cette exigence.