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LeMerou 19 octobre 08:46

Tout Président fait l’objet de critiques en tout genre, ces dernières devenant de plus en plus nombreuses et acerbes en cas de second mandat. Le Président actuel n’échappe pas à la règle. 

Il est au « pouvoir », comme si « l’électeur » en fait jouait à un jeu assez « dangereux » sans s’en rendre compte à la finale ou alors il est dans le déni, « Oui, avec lui ça va changer », « oui il est sympa ou mignon », « Il parle bien », « De toute façon c’est le moins pire », « Je ne l’aime pas, mais je vote pour lui, pour faire barrage », « De toute façon il n’est là que pour cinq ans », « Ca ne peut pas être pire » etc.

La liste des raisons, est bien trop importante pour être listée ici. Ce qui pose une question sur le sens en fait.

L’électeur est il bien conscient des enjeux ? Qui vont l’impacter n’en doutons pas, je n’en suis pas sûr et puis qu’a t-il à sa disposition lors du moment crucial pour faire son choix, un choix serein, un choix éclairé, un choix raisonnable, pour le Pays, lui et sa descendance ? Et non pas un choix émotionnel de l’instant.

RIEN,

Enfin si, un bout de papier coloré 21x29,7 comme des « pubs » commerciales avec des phrases percutantes emplies de mots très choisis, étudiés, n’en doutons pas. Le plus curieux si il en a les moyens peut en savoir légèrement plus, sur le résumé reçu, se rendant sur le « site » du candidat, ou il y découvrira la même chose, mais non résumé, sans aucun justificatif du comment l’atteindre, comme si le lecteur n’était pas assez instruit pour comprendre. 

Mais pour cela il faut qu’il prenne sur son précieux « temps » pour se poser les bonnes questions.

Je pense qu’il faut être un peu réaliste, majoritairement l’électeur d’aujourd’hui attends, que l’on fasse son travail d’analyse, n’attendant qu’on lui propose qu’un choix binaire. Vivement le deuxième tour, c’est plus simple. N’en doutons pas, l’I.A. sera bientôt là pour l’aider à faire son choix, dans l’attente, il s’aide ou cède aux « réseaux sociaux », vecteurs puissants de la vérité dans l’esprit de beaucoup, car « libres ».

Il faut reconnaître aussi, que désormais les médias ont un rôle important dans l’affaire, complètement partiaux quoi que l’on en dise, assénant, martelant l’électeur d’informations, de révélations (en continu désormais...). S’aidant en cela de nombreux « spécialistes » faisant « autorités » venant analyser la situation, prononçant un « verdict » binaire. N’hésitant pas non plus à faire appel à quelques Barons déchus, incompétents lors de leur mandats, mais n’hésitant pas une seconde à affirmer ce qui doit être fait.

Une caste politicienne détient les arcanes du pouvoir depuis des lustres. Au fil du temps elle à peaufiné ses arguments, sa technique de survie et puis surtout le jeux est désormais plus « facile », si je puis dire. La France n’est plus véritablement répartie sur le territoire elle est concentrée dans les « villes », lieux particuliers, impersonnels au possible, mais tellement plus aisée à manipuler. 

Bien sûr, de temps à autres, nous assistons à l’émergence d’un parti « nouveau », qui en fait n’existe que parce qu’un existant est défaillant, ou pire même, par un égocentrisme contrarié, hier jurant sur le coeur une fidélité absolue, aujourd’hui par des jeux mots appropriés s’extrayant, justifiant son acte par des paroles dont le fond est identique mais le mettant en valeur LUI, comme un Messie. 

La caste politicienne est affectée du syndrome de la résurrection, un parti est en passe de disparaître, un parti nouveau apparaît à sa place, car pas question de laisser aux autres une part du gâteau, si petite soit-elle. Les idéologies sont reprises, seul les mots changent, ils se doivent d’être nouveaux, si possible percutants pour trancher avec l’ancien, c’est dans l’air du temps.

Je prend exemple sur LFI. Cette France qu’ils évoquent est insoumise à quoi ?

A la caste politicienne existante, dont ils veulent absolument faire partie, terriblement conscients que ce qu’ils proposent est à la finale presque inapplicable. Non que nenni, ce sont des « Chevaliers blancs » eux seul détenant la vérité.

Le régime des partis, nous impose quoi finalement ?

Une sorte de dictature, habituellement « douce », oui car nantis d’un score électoral constitutionnel, ils exercent leur pouvoir exclusif ! Faisant fi des autres, bien sûr qu’intelligents ils laissent à regret des subsides pour avoir une relative, paix, stabilité. 

Une démocratie dictatoriale en fait. peu en imposant à tous. Nous en avons eu l’exemple et il perdure aujourd’hui, alors que malgré les jeux politiques l’assemblée est peut être plus que jamais représentative du « peuple ».

Quant à la dette ! Mais c’est vous qui l’avez créé nous disent ils, sans arrêt l’état (providence) doit subvenir à vos moindres désirs ou tracas. Dès qu’un souci arrive, nous n’entendons que le l’Etat, l’Etat, l’Etat ! Bon, mais qui paie à la finale ? Bah, pas nous c’est l’Etat qui paie....... Le profiteur ou bénéficiaire d’hier doit désormais honorer ses dettes, mais la Fraternité étant de mise, sa dette est payée par tous. Un peu à la manière de la privatisation des bénéfices et la socialisation des pertes.

Bref, dans trois ans, nous remettrons tous un euro dans le jukebox politique, réécoutant les mêmes chansons chatoyant nos oreilles, appréciant parfois une reprise, semblant être plus dans « l’air du temps ». Et c’est reparti pour un tour, toutefois l’écoute du vinyle est un peu plus longue.. même si l’on débranche l’appareil, la chanson continue tout de même.


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