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guylain chevrier guylain chevrier 13 novembre 12:11

@Com une outre Aucune vision idyllique, le simple constat que bien des aspects de ce qu’est en réalité l’ASE sont oubliés pour lui faire un procès qui ressemble à la politique de la terre brulée, en généralisant des cas d’espèce. Je connais bien l’institution au sein de laquelle j’ai travaillé de nombreuses années. On en arrive à ce que l’un des principaux problèmes aujourd’hui soit la crise de vocation qu’a créé cette charge permanente contre l’ASE, qui fait qu’il y a un manque cruel de personnel et dans les instituts de formation, on déserte la formation d’éducateur spécialisé. S’il y a des mesures non exécutées, cela n’est pas difficile à régler, il suffit de mettre les moyens humains et matériels, mais cela ne les intéresse pas. J’explique clairement où nous en sommes en matière de conditions d’accueil. Par exemple, pourquoi cacher que l’état de saturation actuel est dû pour une large part au raz de marée des mineurs étrangers (MNA), principale source d’augmentation du nombre de pris en charge, 5000 en 2014 à près de 20.000 aujourd’hui, dont plus de 90 % de garçons, ce qui signe une immigration économique déguisée. Quand pourra-t-on parler de cela et freiner ce mouvement qui explose, bien éloigné en réalité des missions qui sont le coeur de l’ASE, dont le soutien à la parentalité par exemple, la prévention, et la maltraitance sur enfant ? On n’est pas sérieux, et parallèlement, on a des responsables politiques pour lesquels cette question à être hystérisée est devenue une patate chaude, un train fou qu’on envoie droit dans le mur, et qui tétanise l’action publique qui ne donne aucune solution tangible pour sortir de ce mauvais pas. C’est au sein de l’institution et non dans des médias qui en ce moment brûlent tout en place publique, qu’il faut réfléchir et travailler pour que le système surtout ne s’arrête pas, où d’autre enfants de 4 ans avec des brulures, des ongles arrachés, des trous dans la tête, comme on l’a vu dans une actualité récente, se multiplieront, parce que l’on n’aura pas pu intervenir en amont, parce que l’on aura pratiquer la politique de « qui veut tuer son chien dit qu’il a la rage », et que l’ASE ne sera plus là !


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